La connaissance du combat médiéval repose sur un ensemble de manuscrits parvenus jusqu'à nous depuis les XIVe et XVe siècles. Si le phénomène de passage à la postérité par l'écriture et, dans une certaine mesure, de codification remonte bien à la fin du Moyen Age, il n'en est pas ainsi pour les arts martiaux eux-mêmes. Ceux-ci reposent sur une tradition ancienne, mûrie, ou, du moins qui tend à s'élaborer au cours des générations précédentes.



L’Etude Expérimentale du Combat Médiéval

Même s'ils sont très divers, dispersés et plus lacunaires, des éléments permettent une approche des affrontements de la fin du XIIe au début du XIVe siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'apparition du premier traité d'arme connus, le Liber de Arte Dimicatoria (Royal Armouries MS. I.33). Les entraînements se basant sur l'expérimentation essayent donc de remonter à cette génèse de l'escremir. Le pratiquant trouvera ainsi une formation multiple. D'une part, les cours, par divers exercices, permettent une appréhension technique, physique et psychologique du combat médiéval. De l'autre, les membres pourront accéder aux sources et travaux des chercheurs. Ainsi, Histoire et Sport s'unissent pour donner une vision martiale la plus complète possible de cette période riche. Nos entraînements se basent sur l’étude de ses précieuses sources primaires mais aussi sur l’analyse qu’en font certains auteurs actuels. Les cours ont pour objectif de transmettre les aspects physiques, techniques et psychologiques du combat médiéval.

L’Etude non expérimentale du Combat Médiéval

De nombreux traités sur les techniques de combat pratiquées au XIVe et XVe siècle sont bien connus aujourd’hui. Plusieurs manuscrits des Maîtres de cette époque nous sont en effet parvenus (cf). Et, au fil des siècles suivant, de nombreux maîtres d’armes ont analysé et relayé ce savoir médiéval (cf). Cette somme de connaissances sur les arts martiaux pratiqués au moyen age constitue un ensemble important ; traversé par de nombreuses écoles et traditions différentes.

Compétition

Afin de ne pas perdre les objectifs concrets de ces techniques de combat, plusieurs applications sportives sont proposées, tout en gardant comme idée principale que le sport est au service de la technique et pas le contraire. L’objectif final restant l’approfondissement de la connaissance des techniques de combat pratiquées au moyen age.

Montpellier a aligné 3 combattants inscrits au CSA EMSAM aux tournois du Hackaland à Liège, des trois frontières à Eyneburg et au tournois français de Filain :

  • Christine Haas
  • Laurent Fraile
  • Jean-Marc Ebert

Dans chaque tournois seul 20 combattants étaient admis.

Gilles Martinez participait aussi aux tournois en tant qu'arbitre international.